Je suis né le 10 juin 1985 à Seattle, premier enfants des Barnes. C'était des gens sans prétentions, aimant et sachant vivre avec le minimum. Ils nous on apprit des valeurs le respect de l'autre. Je dis nous parce que quand j'ai eu six ans ma mère est tombé enceinte. J'étais content dans le sens ou je n'allais plus être tout seul, mais je voulais un petit frère alors qu'elle déception cela a été quand j'ai découvert une petite sœur à la maternité.. J'en ai même fait une crise et j'ai pleuré pendant plusieurs jours. Au début je ne voulais même pas la regarder ni m'occuper d'elle. C'est un jour ou elle était toute seule dans sa chambre que je me suis approché d'elle, au début je lui disais que je voulais un petit frère, mais elle m'a regardé avec ses petits yeux et j'étais plus capable que de l'aimer. J'ai donc commencé à prendre soin d'elle dès que mes parents m'en donner l'occasion et c'était plutôt souvent puisqu'ils me faisait confiance. Le reste de mon enfance a été plutôt normale jusqu'au lycée. Le moment où on apprend à se connaître, j'ai eu pas mal de soucis d’acnés à cette période qui n'a pas été des plus simple et encore plus quand je m'en suis rendu compte que c'était pas la belle Charlie qui me faisait baver comme mes potes, mais plutôt Chris le beau gosse de l'équipe de foot.. J'en déduis assez rapidement que je n'étais pas attiré par les filles, mais par les mecs. J'ai gardé ça pour moi un petit moment avant de l'avouer à ma soeur, on avait pas de secrets l'un pour l'autre et elle fut très compréhensive, j'étais même persuadé qu'elle le savait avant même que je lui dise. J'ai attendu deux ans de plus pour le dire à mes parents, j'avais peur d'être rejeté, mais même mon père, bien qu'il ne s'attendait pas à ça, a accepté qui j'étais. J'avais la meilleure famille du monde, ça je n'en doutais pas. J'ai commencé à l'assumer à l'école et les choses se sont gâtés pour moi, j'ai été la cible de moquerie à partir de ce moment là. C'est la période la plus difficile de ma vie, j'en ai beaucoup souffert. Je n'ai rien dit restant simplement dans mon coin, les regards sur moi ont changé et je ne comprenais pas vraiment pourquoi. J'ai même fini tabassé un jour j'ai eu du mal à rentrer chez moi, ce jour là je me suis glissé dans un coin de ma chambre et je n'en suis pas sorti pendant deux jours. C'est ma soeur qui me ramener à manger et qui cacher mon état à mes parents. J'ai fini par me dire que je m'en foutais du regard des autres j'avais envie de vivre pour moi.

J'ai donc commencé à m'assumer. Les choses ont changé de ce fait, je ne me laisser plus faire, j'assumais pleinement ce que j'étais. Je n'ai pas fait de grandes études me contentant juste de mon diplôme. J'ai tout de suite cherché du travail après ça. Quelques mois plus tard j'étais appelé par l’hôpital de Seattle pour me dire qu'ils avaient admis ma petite soeur. Elle avait été agressé par un homme et était particulièrement traumatisé. Tout comme moi avant elle, elle préférait que les parents ne soient pas au courant alors je l'ai caché chez moi tout le temps qu'il fallait. On adorait vivre ensemble alors elle a fini pas vraiment posé ses valises chez moi. Ca m'arrange parce que le loyer n'est pas donné alors être à deux pour les charges ça nous soulage et nous permet de profiter de la vie à côté. Je travaille dans un magasin de prêt à porter, je suis juste vendeur. Je me contente de faire les commandes, de mettre en rayon, de m'occuper des stocks, c'est un boulot plutôt tranquille. Il y a quelque temps le fils du patron a commencé à travailler avec nous de temps en temps, je dois dire que je ne suis pas insensible à son charme. Il a un effet sur moi absolument incroyable. J'ai beaucoup de mal à me contrôler en sa présence, malheureusement il a une petite vie bien rangée ce qui ne m'arrange pas. Hétéro assumé, j'ai parfois l'impression qu'il y a un homo refoulé dans son regard, mais c'est encore tôt pour le dire, je compte bien creusé de ce côté là. En attendant je passe ma frustration sur des relations éphémères et sans avenir.