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Shyanne Jones • we push and we pull like a magnet do

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Message Sujet: Shyanne Jones • we push and we pull like a magnet do Shyanne Jones • we push and we pull like a magnet do Empty
Dim 12 Avr - 12:02

Shyanne Marie Jonesft. Lucy Hale
Nom : Jones, le nom d'une famille que tu aimes sincèrement, à la vie à la mort. Prénom: Shyanne. À prononcer "chaille-anne". Tu détestes les gens qui prononcent mal ton prénom mais tu sais que tu es obligée de t'y faire. Pourtant, si tes parents avaient orthographié ton prénom comme tout le monde, tu t'appellerais Cheyenne et tout le monde le prononcerait bien. Surnom: Shy ou Shay Date et lieu de naissance : le 15 mai 1993 à SeattleÂge : 27 ans Nationalité & origines : Américaine Préférence amoureuse : tu n'es jamais sortie avec une femme et ça n'arrivera probablement jamais, même s'il ne faut jamais dire jamais. Ce sont les hommes qui t'intéressent, tu te considères donc comme hétérosexuelle, bien que rien ne soit fixé dans la pierre.  Situation amoureuse : tu es célibataire depuis quelques mois déjà. votre couple n'était pas vraiment solide ni réellement existant. tu étais avec lui pour en oublier un autre et tu as finalement compris qu'il valait mieux être seule que mal accompagnée. Études / Métier : photographe et reporter. tu as une bougeotte incompréhensible, tu n'as de cesse que de vouloir t'envoler pour voyager, et tu n'es pas le genre à être capable de rester derrière un bureau toute la journée.


Groupe : Forêt Type de personnage scénario/prélien/inventé Avatar : Lucy Hale Crédit des images de la présentation Cranberry

(les traits sur le côté gauche sont des onglets)
Caractère
Shyanne, c'est un petit bout de femme toujours en mouvement. Elle a la bougeotte, elle est bout en train. On lui dit souvent qu'elle a un fort caractère, pas toujours des plus appréciables, mais il faut surtout noter que ce petit bout de femme sait très bien ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas. Petite, elle s'est souvent laissée faire et ça lui a forgé le caractère. Elle n'a pas vraiment une grande gueule, mais elle dit ce qu'elle pense, que cela plaise ou non, elle est assez franche, dans son genre. Elle est très vraie, peu voire pas superficielle et est même assez sensible. En quête d'amour, on peut la définir comme fleur bleue, mais elle est surtout fragile en amour, derrière les apparences fortes et indestructibles qu'elle se donne, parfois avec peine quand elle est déjà ébranlée.
Eternelle rêveuse, elle doit plus sa réputation de baroudeuse au fait d'avoir suivi ses rêves que d'être instable. Très bon conseiller amoureux pour ses copines, elle est terrible dans ce domaine quand ça ne concerne qu'elle-même. Elle a beau parfois prendre peur, Shay sait très bien s'occuper d'elle-même, c'est une battante et elle sait toujours atteindre ses objectifs... sauf quand il s'agit d'un homme et d'amour, seuls domaines où elle échoue sans cesse par peur. Elle n'est pourtant pas facilement effrayée, elle donne souvent l'impression que rien ne lui fait peur et elle adore relever des défis en tout genre.
les anecdotes sur ton personnage

+ Shyanne toujours été un vrai bout en train. Elle s'intéresse toujours aux autres et fait toujours en sorte de faire bouger les choses pour eux, même s'il faut décrocher la lune pour qu'ils aillent bien. Ce qui dénote aussi très bien de son caractère, puisqu'elle ne tient pas en place. Il faut toujours qu'elle fasse quelque chose, alors aider les autres, ce n'est qu'une piètre partie de tout ce qu'elle pourrait faire de plus. + C'est une grande rêveuse. Son plus grand rêve, c'est l'amour, le grand. Elle ne croit pas aux princes charmants sur leur blanc destrier. Mais elle croit que, quelque part, on a tous une âme soeur et qu'il suffit juste de la trouver pour être heureux et complet + Elle a toujours voulu voyager mais s'en est toujours empêchée avant son bac et sa majorité, notamment à cause de son frère et sa soeur, qu'elle n'avait aucune envie de lâcher. Mais ce sont ses deux aînés, justement, qui l'ont eux-mêmes encouragée dans ses choix et qui l'ont poussée à réaliser ses rêves. Alors, quand ils ont su que Shyanne avait la possibilité et le rêve de partir avec Keri à Paris, ils ont fait en sorte que leurs parents ne puissent pas s'y opposer et l'ont aidée dans ses préparatifs. + Shyanne est une connaisseuse des peurs irrationnelles. Elle n'est pas une froussarde qui sursaute à chaque fois qu'une porte claque, mais elle a toujours eu une peur irrationnelle des chevaux. Entre leurs hennissements ou leurs museaux trop longs, choisissez la raison, elle ne la sait pas en ce qui la concerne. + Les défis, c'est quelque chose qu'elle adore, qui pimente la vie. C'est pour cette raison que voyager dans des pays qu'elle ne connaît pas et dont elle ne connaît pas la langue ne lui a jamais fait peur. + Elle fait un mètre et cinquante sept centimètres. + La photographie a toujours fait partie de sa vie. Elle trouve tellement magnifique le simple fait de pouvoir immortaliser un instant éphémère qu'elle n'a jamais cherché plus longtemps une voie professionnelle pour son futur. Être photographe a toujours été une évidence pour elle. + Shyanne est la benjamine d'une fratrie de trois enfants. Elle est pourtant très protectrice avec son frère et sa soeur en temps général mais, depuis qu'elle est partie à Stockholm, elle s'est un peu éloignée d'eux, estimant sa vie être devenue un vrai fouillis et ne voulant pas les mêler à des histoires qui pourraient avoir des répercussions sur eux, ne serait-ce que parce qu'elle ne va pas bien. + Elle ne s'est jamais vraiment entendue avec sa mère. Son père l'a toujours soutenue dans tout ce qu'elle faisait, mais les relations avec sa mère ont toujours été bien plus conflictuelles. + Petite, Shyanne avait un chien, Margo, sur qui elle avait essayé d'écrire une nouvelle. Elle n'y est jamais arrivée, alors elle a fait un album photo complet dédié à son chien. + Shyanne est une personne qui respire la joie de vivre, même si elle ne s'est pas toujours donné les moyens d'être heureuse, préférant agir en fonction de son ressenti immédiat. Enfin... sauf pour le cas de son ex le plus récent.

Pseudo/Prénom Cloé Âge 24 Pays/Région France Où as-tu trouvé le forum ? Je suis responsable de son aspect, donc je dirais que c'est un bon moyen de le connaître xD Qu'en penses-tu ? Mon avis ne serait pas objectif... Un commentaire pour la fin ?  Like a Star @ heaven



Dernière édition par Shyanne Jones le Mar 28 Avr - 14:07, édité 5 fois

Shyanne Jones
Shyanne Jones
LKH
20
12/04/2020

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Message Sujet: Re: Shyanne Jones • we push and we pull like a magnet do Shyanne Jones • we push and we pull like a magnet do Empty
Dim 12 Avr - 12:05

Once upon a time mets une petite citation de ton choix ici
«  Ton crochet Shyanne  » Je lève les yeux au ciel. Il a quoi mon crochet ? Je sais encore envoyer une droite à quelqu'un, je n'ai vraiment pas besoin qu'on vienne me dire comment faire. « Shyanne, ton crochet, surveille-le. » Je soupire. Rhys a toujours réponse à tout et trouve toujours de quoi redire, peu importe si je fais un beau geste ou si je me rate complètement. À la longue, ça m'énerve, mais je me contente de soupirer, en silence. D'ordinaire, je serais plus du genre à lui dire d'aller se faire cuire un œuf, mais j'ai besoin de ses conseils, aussi précieux puissent-ils être. Je n'ai pas envie de me faire passer à tabac une nouvelle fois, même si ça fait des années. J'ai toujours besoin de me défendre.
Tout avait commencé un jour, après la danse, alors que j'étais adolescente. J'avais décidé de ne pas rentrer avec Keri, ma meilleure amie, ce que je faisais pourtant à chaque fois que nous avions un entraînement, une compétition, ou peu importe. Ce jour-là, mes parents n'étaient pas venus me chercher. Un souci avec mon grand frère, ou ma grande sœur, je n'en ai jamais su plus. Seulement qu'ils avaient été à l'hôpital. Les circonstances auraient pu être totalement différentes, les choses auraient pu se passer sans aucun accrochage, mais il fallait croire que je m'étais simplement trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Un petit groupe de gosses de mon âge, qui se considéraient comme des caïds avaient décidé que la danse, c'était naze et que c'était cool de se venger sur deux ou trois personnes qui sortaient de la salle de danse, au pif. Bien sûr, quand j'ai fini par rentrer chez moi, mes parents s'étaient rués sur moi en s'inquiétant de ce qui m'était arrivé. C'était trop tard pour ça, mais je m'étais bien gardée de ne pas leur dire. C'était de leur faute à eux si je rentrais le visage complètement boursouflé sous l'effet des coups, tuméfié par les bleus. Et c'est à partir de ce jour qu'une semaine sur deux, au lieu d'aller à la danse, je faisais de la boxe.

« Shy' ! tu ne devineras jamais ce que je viens d'apprendre ». La tête dans mon bouquin, je lève à peine les yeux. Depuis que nous avons obtenu notre diplôme de fin de lycée, avec Keri c'est un peu le gros rush pour le grand départ. L'air de rien j'attends qu'elle me réponde. Voyant qu'elle trépigne d'impatience et de rage, je pose la question qu'elle attend sûrement avant de continuer. « Quoi ? » j'ai rarement vu ma Keri dans cet état là, mais je me doute bien que ce qui va suivre ne va que confirmer ses raisons. « Ils vendent ! Non mais tu te rends compte ! Ils vendent la maison ! » Et soudain, je ne sais plus quoi dire. Je ne me contenterai clairement pas d'un ''oh merde, je suis désolée'', c'est trop inapproprié. Et je n'ai pas envie non plus d'entrer dans une guerre contre la décision des Stevens, même si c'est aussi dans l'intérêt de Ker. « Ne le prends pas si mal, c'est l'occasion pour toi comme pour eux d'avoir un nouveau départ. » Je n'y crois pas vraiment et ça s'entend dans mes paroles. Non, parce que franchement, ç'aurait été mes parents qui m'auraient fait ce coup, j'aurais été capable de rentrer dans une énième crise d'adolescence. Et j'aurais trouvé tous les moyens de le leur faire regretter surtout que mon frère et ma sœur je suis attachée à mon petit nid familial. Mais les Jones sont beaucoup trop attachés à leurs traditions familiales pour bousculer leur train de vie.
Keri, je la connaissais un peu depuis toujours. C'était devenue ma meilleure amie au premier regard. Nous avions six ans lors de notre première rencontre et nous ne nous étions plus lâchées après ça. Elle était devenue mon oxygène quand ma famille m'étouffait, et j'étais toujours là pour elle quoi qu'il arrive. Nous avions grandi ensemble sans pour autant être sans cesse collées l'une à l'autre, mais elle pouvait toujours compter sur moi, que nous ne soyons pas parlé depuis de longs mois comme dans la nuit, à pas d'heure, peu importe la raison, et je savais que c'était réciproque. Je l'avais toujours su. Tant que je savais qu'elle allait bien, que je sois punie depuis des jours dans ma chambre pendant les vacances d'été ou que ses grands parents lui prennent tout son temps sans que nous puissions nous voir, j'allais bien également. Elle m'avait soutenue dans bon nombre de mes choix, comme notamment celui d'abandonner définitivement la danse pour la boxe, mais surtout, c'était elle qui m'avait encouragée à continuer dans la photographie. C'était une passion qui m'avait prise assez tardivement, mais avec le vieil appareil photo de mes parents, j'avais réappris à découvrir le monde. Et c'était avec cet objectif là que, notre diplôme en poche, nous partions pour New York, la capitale de mes plus grands rêves. Et enfin, je quittais Seattle.

« Alors tu t'en vas vraiment, tu me laisses toute seule ? » Mes yeux sont tristes et les larmes me menacent de couler. Je sais bien que ce n'est qu'un an, qu'un échange universitaire, ce n'est pas la fin du monde, mais clairement, j'aurais tellement voulu rester avec elle, partir avec elle, peu importe. Mais je sais très bien que c'est complètement impossible. J'ai mes études et je ne peux pas partir n'importe où avec ces études. Je sais bien aussi que j'ai tous les États Unis à découvrir avant de partir à l'aventure, mais clairement, ce n'est pas la même chose que cette opportunité. J'envie tellement Keri en cet instant précis et, en même temps, j'ai l'impression que ces deux années en colocation avec elle n'ont pas été assez longues. Il allait tout de même falloir que je me fasse une raison. « Je ne t'abandonne pas Shay, tu le sais bien ». Je lui adresse un faible sourire. Oui, je le sais, mais je ne me suis pas encore habituée à l'idée de devoir me faire à manger seule, déjà que mes petits déjeuners sont toujours manqués, brûlés dans le fond de ma casserole. Ma vie a déjà beaucoup changé en un an et, même si je ne m'en plaindrai pas, jusque là, j'ai toujours été habituée au sédentarisme.
Un an après le début de notre vie new yorkaise et de notre colocation, Keri avait décidé de partir faire son année à l'étranger. Si j'avais été assez réticente durant les premières semaines, je n'avais pas tardé à l'encourager du mieux que je pouvais. J'avais finalement réussi à comprendre qu'il fallait, à un moment donné, se prendre soi-même par la main pour réaliser nos rêves. Et j'espérais bien que ce serait son occasion. Autant dire qu'un an sans elle, ça n'avait pas été de tout repos. Entre les déjeuners cramés, la pression à l'université, j'avais failli laisser les choses prendre le dessus sur moi. Mais, les choses ont toujours fait que j'avais un caractère assez fort et je n'étais pas vraiment le genre de personne à se laisser tristement aller. Je m'étais battue toute ma vie pour faire comprendre à mes parents que malgré mon frère et ma sœur, j'existais et que je n'étais pas vraiment le genre à faire toutes les bêtises réalisés sous le toit familial – même si, autant l'avouer, j'étais responsable d'une bien trop grande majorité – ça ne pouvait donc pas être une année seule qui m'aurait faite couler. J'avais repris la boxe, que j'avais un peu délaissée pour me focaliser sur mes études de photographie. J'y rencontrais Rhys, un garçon à peine plus âgé que moi qui se trouvait être plus ou moins le prof de la session à laquelle je participais deux fois par semaine. Les choses entre nous se passaient très bien, rapidement nous étions devenus complices et j'étais quasiment devenu accro à ses cours, simplement pour avoir une discussion avec lui. De l'amitié, de l'amour, de l'attirance, peu importe ce que c'était. Et puis, Keri est revenue, avec un nouveau colocataire et un nouvel appart'. Naturellement, à la recherche d'un ou d'une éventuelle troisième colocataire, j'en venais donc à n'en chercher qu'un second. Et le choix c'est simplement porté sur Rhys qui n'a pas tardé à emménager avec moi.

« T'es qu'une conne Shyanne. » Avec beaucoup de mépris, je le regarde. Rhys se croit parfois tout permis et me fait parfois réellement regretter l'absence de ma meilleure amie, à sa place. « Tu crois vraiment que je vais réussir à accepter ça ? » Putain mais accepter quoi ? J'ai quand même le droit de m'exprimer non ? Si quelque chose ne me plaît pas, je lui dis. Et je lui ai dit. Seulement, ça ne lui convient pas. Fait chier, non, je n'ai quand même pas de compte à rendre à un mec ! Je ne me suis jamais laissée dominer par un de mes ex, ça ne va clairement pas commencer avec un avec qui je n'étais pas même en couple ! « Oh Shyanne, tu m'entends, je te parle ! » Toujours en silence, je le regarde d'un œil très mauvais. C'est pas parce que j'ai fait une critique sur une de ses potes, un peu trop collante à mon goût, que je mérite un tel sermon. Après vingt deux ans de vie sur Terre, je n'ai plus de comptes à rendre à personne, je suis libre et indépendante, et je ne vois même pas pourquoi je reste là, debout, en attendant de m'en prendre encore plus dans la gueule... Ah oui, c'est vrai, j'ai nulle part d'autre où aller... sinon à Seattle, voir mes parents, mon frère et ma soeur, et je ne retournerai pas aussi loin en arrière. Plutôt crever. Alors, sans un mot, sans aucune pitié, je tourne mes talons, direction le porte-manteau pour prendre mon sac et ma veste. Si je réponds ou me retourne, ma colère risque d'exploser et je ne suis pas certaine que Rhys ait envie de voir la cadette Jones énervée. Il n'apprécierait pas, même si, moi ça ne me dérangerait pas. Mais je lui en veux tellement que j'ai juste envie qu'il me foute la paix. Sérieusement ? Me faire une scène pour ça ? C'est pas non plus comme si cette fille était sa copine. C'est pas non plus comme si je l'avais humiliée publiquement. Je suis enragée et je serai prête à arracher les yeux de n'importe quel crétin qui m'emmerderait. « Shyanne attends ! » En me voyant partir, il pose sa main sur mon bras pour me retenir. Faisant virevolte, c'est à peine si je sens ma main se plaquer violemment contre sa joue. « NE ME TOUCHE PAS ! » grondais-je, complètement hors de mes gonds. « J'ai pas besoin de toi, j'ai pas besoin que tu viennes me faire la morale pour me rattraper ensuite, okay ? Je suis une grande fille, je sais me débrouiller toute seule. Et tu sais très bien que j'hésiterai pas à te cogner s'il le faut ! » Certes, c'est grâce à lui que j'ai amélioré certains de mes coups en boxe, mais je sais me battre s'il le faut et clairement, je n'aurai pas peur de lui. Pas du tout. Et je n'ai aucune vergogne à lui taper dessus s'il le faut, vraiment. Je l'ai déjà fait à l'entraînement et en combat simulé, même en dehors du ring j'en suis capable. Il sourit, pouffant légèrement. En plus il se fout de ma gueule. Il ne manquait plus que ça. Je fulmine, comme un taureau prêt à charger. « Qu'est-ce qui te fait rire comme ça, abruti ? » Son sourire s'agrandit, passant en coin. Sérieusement ? « T'es canon quand tu t'énerves, tu le sais ? » Non mais je rêve ! En plus il me sort ses plans de drague à deux balles. À d'autres, je ne me laisserai pas amadouer aussi facilement, je ne suis pas n'importe quelle fille qu'on peut accoster avec de la drague basique, autour d'un verre ou peu importe. « Tu t'éloignes maintenant ou je m'énerve ! » sifflais-je entre mes dents. Je suis déjà bien énervée, s'il ne veut pas voir la furie en moi s'échapper pour se venger sur lui, qu'il me lâche un peu les pompes là. Les secondes qui suivent sont tellement vagues. Je me rappelle seulement l'avoir vu soupirer et qu'il m'a attirée vers lui pour m'embrasser. Si j'ai d'abord résisté en essayant de m'éloigner, je me suis vite laissée apprivoiser. Ses lèvres contre les miennes, c'est tellement évident...
Ce soir-là, j'avais probablement passé ma plus belle nuit jamais passée avec un homme. La plus belle nuit de toute ma vie. Je m'étais complètement laissée aller, et j'avais lâché prise. Pourtant, cette nuit-là après une rapide introspection programmée par un « Je t'aime » qui n'aurait jamais dû sortir de sa bouche, j'ai pris peur. Sans attendre que le soleil ne se lève, j'avais pris toutes mes affaires, ou du moins un maximum, et j'étais partie. Tout simplement. Dans les semaines qui suivirent, je trouvais un programme d'échange avec l'université direction l'Argentine. Je ne parlais pas un mot d'espagnol, mais je n'avais pas trouvé d'endroit plus éloigné de lui. J'étais prête à tout pour disparaître, même s'il finirait par me haïr jusqu'à la fin de ses jours.

« Gracias Shyanne, las fotografías son guapas! » Avec un petit sourire je regarde la lettre que j'ai sous les yeux. Quelques mots griffonnés dans une écriture quasiment illisible, mais j'arrive encore à reconnaître l'écriture d'Ana Maria, la femme chez qui j'ai passé la majeure partie de mon temps à Montevideo, en Uruguay.
Après l'Argentine, j'avais continué sur ma lancée en Amérique du Sud pendant presque deux ans, avant de partir direction l'Océanie et toutes ses magnifiques îles le reste du temps. J'en avais profité pour envoyer les photos que j'avais faites en Amérique latine à ma presque bienfaitrice. Toutefois, c'était de chez moi que je lisais cette lettre. Moi qui, des années auparavant, n'avais aucune envie de retourner à la maison familiale. Il m'avait fallu un petit moment pour réaliser que j'en voulais à mes parents de ne pas avoir pris plus de mes nouvelles mais surtout de ne pas plus m'en vouloir que ça d'être partie sans jamais me retournée. Je ne m'étais pas réinstallée pour de bon. Je ne comptais pas rester chez mes parents indéfiniment, mais le temps que j'y restais me fit un bien incomparable. Je prenais la décision de continuer sur ma lancée, direction le reste des Etats Unis. Grâce à un job déniché dans un journal sur les découvertes, je partais à l'aventure, une fois encore. J'avais trouvé ce truc de vivre chez l'habitant assez intéressant durant mes voyages, trouvant toujours un moyen pour vivre et m'étais promis de faire tout ça en restant une semaine dans chaque coin des USA pour mes photos. J'avais décidé d'être reporter, et je voulais prouver au monde entier de quoi j'étais capable. Les jaloux en pâliraient, j'en faisais ma devise. Je fis le tour du pays en moins d'un an, décidant de ne pas toujours m'attarder aussi longtemps que ce que j'avais prévu. Ce fut une de mes plus belles aventures. En rentrant de ce périple, je fus aussitôt mutée, à ma demande, au Canada. Je n'avais qu'une hâte : après autant d'années d'absence, bien qu'un peu moins de silence, il fallait que je retrouve ma Pumba, ma moitié, Keri. J'avais tellement de choses à lui raconter.

« KERIIIII ! » À peine me suis-je installée à Toronto et ai-je pris mes marques dans mon nouveau travail, ou plutôt dans mon nouveau journal que j'ai contacté ma meilleure amie pour la revoir. Elle a accepté, même si se retrouver a été géographiquement laborieux. Rapidement, nous avons un peu parlé de tout et de rien. J'ai finalement craché le morceau sur Rhys, n'ayant jamais eu le courage d'en parler avec Ker pendant tout ce temps. J'ai eu terriblement honte après tout ça. Pire, je me suis sentie minable. Mais elle n'a pas tardé à me réconforter « On foire tous un jour ou l'autre, Shy', tu sais. Tu pourras sans doute un jour te rattraper ». J'ai fait la moue. Pas avec Rhys. Je suis certaine qu'il m'en veut à mort et que je ne retrouverai jamais ni le coloc et ami super sympa avec qui j'ai vécu quelques temps (même s'il n'était pas le colocataire idéal comme l'avait été Keri) ni le garçon à qui j'ai pensé tout ce temps, et que j'ai fui en me rendant compte que les choses pouvaient être bien plus sérieuses que je l'imaginais. Keri, quant à elle, me raconte sa terrible nouvelle, celle qu'elle n'a pas su me dire lors de nos prises de contacts par email, par lettres ou peu importe. Et je comprends pourquoi. Elle est stérile et elle s'en est rendue compte en se pensant enceinte. Ma peine pour elle n'est pas dissimulable. Je n'ose même pas imaginer ce qu'elle a dû ressentir et qu'elle ressent sûrement encore. Pour changer de sujet, sur un ton plus léger mais tout en étant sérieuse, je réfléchis à autre chose. « Tu sais ce qu'il te faut ? Un peu d'aventure. Il y a un poste libre au journal où je travaille. Tu devrais tenter ta chance, voir si ça t'apporte quelque chose. T'en dis quoi ? » Elle me pouffe au visage. Son regard veut tout dire : ce n'est pas quelque chose qu'elle envisage. En même temps, elle a tellement de choses à prendre en considération.
Avec un peu beaucoup d'insistance, en me rendant compte que tout ça aurait pu lui plaire, j'avais réussi à convaincre Keri de prendre le poste. Je savais qu'elle renonçait à beaucoup de choses et que ce n'était pas dit que son copain Louis la suive. Mais, de ce qu'elle m'avait raconté, j'étais certaine que leur relation survivrait à quelques kilomètres de distance. Et j'avais raison. Enfin, pour un moment.

« Shyanne ! Tu devineras jamais ce qui m'arrive ! » la tête dans le cul, j'essaie de me réveiller, agressée par la lumière du soleil qui m'éblouit en cette matinée. Les cheveux en pétards, habillée dans mon pyjama blanc à poids multicolores qui n'a rien de joli, j'essaie de me faire un café en exigeant de ma meilleure amie qu'elle s'asseye. La voir s'agiter me donne le tournis. J'ai déjà suffisamment envie de me recoucher pour ne pas en ajouter. « Hmm ? » demandé-je sans être capable de formuler une seule véritable phrase interrogative. Keri trépigne. Ses jambes ne restent plus en place et ses doigts pianotent sur la table avec ferveur. « J'ai reçu une offre. Je ne pense pas pouvoir la refuser et... je pars en Suède ! » J'ai mis un temps pour comprendre ce qu'elle me disait. Elle part donc dans un pays froid, sans prendre autre chose en considération. Sans doute un coup de tête. Mais malgré l'éventuelle excitation derrière ses paroles, quelque chose d'autre se cache. Quelque chose que je ne sais pas décerner. « Et Louis ? » Ses yeux s'éteignent l'espace d'un instant. Ce qui n'annonce absolument rien de bon. Ouh la la ! Elle bouge sa bouche dans tous les sens en faisant durer le suspens. Généralement, c'est très mauvais signe de sa part. « Il m'a encouragée. » Je ne comprends d'abord pas avant de réaliser qu'elle est sérieuse. Sans un mot et sans lui demander plus d'explications, je la prends dans mes bras. J'ai bien compris que c'était fini. Je la laisse toutefois à sa triste vie, il vaut sans doute mieux la laisser digérer tout ça.
(...)
Trois jours se sont écoulés, et Keri n'est pas une seule fois sortie. Inquiète, je suis allée la voir. Elle n'avait pas l'air dans son assiette. Se remettre d'une rupture ça n'avait jamais été simple non plus. Je m'étais installée sur son lit, à côté d'elle, sans un mot, me contentant de jouer avec ses cheveux en faisant attention de ne pas les lui tirer. C'est sur un ton doux que j'entame la conversation.  « Tu sais quoi ? Je t'accompagne ! Je ne suis jamais allée dans les pays nordiques, si je suis pas de trop – puis même si je le suis – je viens ! » Elle se tourne vers moi. Si elle n'a pas l'air certaine de ma décision, moi, je le suis. C'est sûrement le début d'une toute nouvelle aventure.

Cette année-là, j'ai donné ma démission, je n'ai pas donné de nouvelles à ma famille, bien que ma mère m'avait contactée de nombreuses fois et fait la morale car c'était "trop injuste" de ne pas venir les voir au moins une fois par semaine. J'ai tout plaqué pour rejoindre ma meilleure amie ce jour-là. Direction, Stockholm, la plus grande ville de Suède où de nouvelles aventures allaient commencer, et parfois, me dépasser.

« Jag älskar dig, Shyanne  » Des locutions suédois que j'ai apprises jusque là, c'était celle que je connais le mieux, puisque je la retrouvais à chaque page de mon livre ''Locutions et phrases courantes en Suède''. Jesper m'a dit cela en me regardant droit dans les yeux. Sans doute dans l'attente d'une réponse. Je lui ai souri. Ressentais-je seulement les mêmes sentiments à son égard ? La réponse est non. En amour, j'ai continué à rechercher encore et toujours l'idéal que j'avais failli effleurer avec Rhys. Alors autant dire que, face à Jesper qui attend une réponse sur mon amour pour lui, je ne sais pas quoi répondre. Alors, c'est dans un anglais, plutôt approximatif, que je lui me décide à lui répondre. « I like you very much, i feel good when i'm with you ». Tu parles ! en vérité, je n'arrive pas à m'arracher aux souvenirs et à mes sentiments enfouis depuis tout ce temps pour mon ex-colocataire. Seulement, tout ça n'est que fantasme. Jesper, lui, est bien réel. Sans réfléchir, je me hisse sur mes pieds avec tout de même un peu de difficulté, bien trop petite par rapport à lui, et l'embrasse. Une bourde que je regretterai forcément un jour, mais aujourd'hui, personne n'est là pour me le faire regretter.
Jesper et moi, ce fut l'une de mes plus longues relations. Une de celles où je me suis accrochée jusqu'au bout. En fait durant quasiment tout le temps où je fus en Suède avec Keri. Elle, elle ne voyait pas ça de la façon dont je voyais ma relation, mais j'avais besoin d'un port d'ancrage, d'une attache, et j'avais surtout besoin de croire que c'était l'amour, le vrai, le grand. J'avais toujours rêvé de l'amour avec un grand A, et je ne l'avais connu qu'une fois, et juste le temps d'une nuit. Seulement, pour me l'enlever de la tête, j'avais tout fait pour le retrouver avec Jesper. Un échec total, puisque nous étions plus amis qu'autre chose, mais ça me faisait du bien de me dire qu'un homme tenait suffisamment à moi pour être à mes côtés quasiment tous les jours. Même si ça ne durerait pas toute la vie.

Keri rentre tardivement de la journée. Rien d'inhabituel, mais sa tête n'annonce rien de bon. Je me lance « Alors, raconte ». La tête dans son oreiller, allongée sur le ventre, elle parle. Ouais bon, si c'est pour me faire décrypter un langage que je ne connais pas, c'est pas la peine. Je m'assieds à côté d'elle avant de m'allonger. Le meilleur moyen d'obtenir quelque chose de Keri c'est l'approche en douceur. Littéralement. « Oui mais encore ? » Elle se décide enfin à sortir sa tête de son lit « Je l'ai quitté ». J'essaie de me rapprocher d'elle, en faisant des petits sauts d'asticot vers là où elle se trouve. « Quoi ? » me demande-t-elle, presque désabusée. Ca ne va vraiment pas. « Keri, je t'adore, tu es ma meilleure amie, mais sérieusement tu fais n'importe quoi ! » Son regard est dans le vague, je n'existe quasiment plus. Alors, je continue. « Tu savais dès le départ que ça ne le ferait pas, c'était voué d'avance. » Comme moi, Keri a quelqu'un à oublier. Ses relations depuis Lui sont donc impossibles puisqu'elle fait tout pour l'oublier. Comme moi. « Certes il est mimi, mais toi comme moi on sait la vraie raison. Toutes tes relations ont un point commun. » Toujours pas de réponse. J'obtiens tout de même une grimace. Merci, j'essaie de te remonter le moral, là, copine ! « À chaque relation que tu as eue, qu'elle soit antérieure ou postérieure, ça te ramène toujours à lui. » Elle souffle. C'est bon signe. Elle réagit. « Je sais que tu as raison, mais c'est fini ». Aaah ! Keri et sa tête de mule. « Oui, ça c'est ce que tu te dis, et c'est sûrement ce qu'il se dit ». J'ai réussi à obtenir bien plus que ce que je pensais avoir. Top ! « Tu sais quelque chose ? » Ouais, en fait, c'était un échec total. « Le problème n'est pas sur le fait que je sache quelque chose ou pas. Le problème, c'est Louis. » Je soupire. Le temps qu'elle l'admette, on pourrait rester là, à discuter pendant des heures, des jours, peut-être même des années. « Y a pas de problème Shay » Qu'est-ce que je disais?! Je lui fais les gros yeux. Elle doit se moquer de moi, ça doit être ça. « Tu ne le vois même pas. C'est pour dire la gravité de la chose et ne nier pas, tu sais très bien que j'ai raison ! À chaque fois, on en revient toujours à lui. À chaque fois que tu t'es mise en couple, il était là, implicitement ou pas. Tu reviens toujours vers lui parce qu'au fond y a que lui et je suis persuadée qu'il n'y aura que lui. Alors tu peux sortir avec tous les crétins, parce qu'excuse moi, mais lui, c'était un beau crétin, tu en reviens toujours à L. » Elle soupire à s'en fendre l'âme. J'ai raison, elle le sait, je le sais, alors pourquoi ne pas l'admettre, tout simplement. « C'est pas si simple ». J'hésite. J'ai envie de lever les yeux au ciel, de prendre un coussin pour la frapper avec, mais sa phrase m'intrigue. Alors, je garde le côté intrigant et je la regarde. Je veux tout savoir. « En quoi c'est pas si simple ? Ok, vous n'êtes plus ensemble, mais je suis prête à me couper un bras, voire les deux pour dire que vous deux, ce n'est pas fini ! Ce mec il a été dingue de toi dès le premier regard, et ne parlons pas de toi ! Alors peut-être que c'est pas si simple mais donne toi les moyens. » Je pose ma main sur la sienne. La convaincre et tenter de la persuader ce n'est pas si simple, mais je connais ma meilleure amie. Je sais comment elle agit et réagit et il faut juste qu'elle voit les choses de la façon dont je les vois. « Tu sais que j'ai raison et perso ça me tue de te voir passer à côté d'un tel bonheur parce que lorsque t'es avec lui, tu rayonnes. Et puis, il est temps que tu penses un peu plus à ton bonheur qu'à ta carrière. 'Fin, c'est surtout que je n'ai pas envie de supporter ta vieille carcasse jusqu'à la fin des temps ! » Je ne sais pas rester sérieuse et les yeux au ciel de Keri veulent tout dire. Bah quoi ? Ce que je ne vais pas tarder à comprendre c'est que je me suis fourrée dans un piège. « Et toi alors ? » je la regarde. Quoi moi ? Elle semble avoir compris. « Tu vas rester avec Jesper combien de temps avant de ne plus laisser les années te séparer de Rhys ? » Touché ! Je ne vais pas tarder à couler. Il ne s'est rien passé avec Rhys qui soit égalable au niveau de la relation entre ma Keri et son Louis. La question ne se pose donc pas. « Je ne sais pas, Ker. À vrai dire, si ça se trouve, il n'a jamais eu pour moi ce que j'ai eu pour lui. » C'est faux, c'était lui qui m'avait dit qu'il m'aimait avant que je m'enfuie. Mais je ne suis pas prête à m'engager, je ne l'ai jamais été, et je n'ai pas envie de souffrir en me battant pour quelqu'un qui n'a sans doute pas attendu que je revienne pour continuer sa vie, alors que, malgré mes vagabondages sur le globe, la mienne s'est arrêtée au moment où nos lèvres s'étaient touchées, arrêtant par la même occasion le temps et tout ce qui nous entourait. Je suis bloquée là-bas, mais je ne suis pas prête à me battre pour avancer. Pas comme ça. Je préférais me voiler la face, et Jesper est un très bon cobaye pour ça. « Ne baisse pas les yeux comme ça, ce n'est pas grave non plus, mais il faut que tu avances et ce n'est pas avec Jesper que tu y arriveras. » Je soupire. « Tu as raison, oui. » Je le sais. J'ai raison en ce qui concerne la vie sentimentale de ma meilleure amie mais quand ça concerne ma vie sentimentale, c'est elle qui a raison. « Mais est-ce que ça vaut seulement le coup ? » Ma question resta sans réponse, figée dans l'espace-temps. J'allais devoir y répondre seule.
Preuve que Keri avait raison. Quand j'eus fini de la convaincre d'aller chercher Louis, de le reconquérir, de lui donner une raison de manquer d'elle, je ne parvins plus à faire semblant. Ma vie amoureuse était sans doute vouée à l'échec, mais je ne comptais pas me forcer à aimer, c'était faire souffrir Jesper que j'appréciais suffisamment pour ne pas blesser ouvertement. Alors, j'étais allée le voir, lui dire que c'en était fini, que je rentrais et que je ne voulais pas de relation à distance. Je lui avais fait comprendre que je n'étais pas faite pour lui, mais qu'il y aurait quelqu'un sur cette Terre qui le serait. Il n'avait pas l'air de mal le prendre. Sans doute avait-il compris ce qu'il en était vraiment de mes sentiments et s'attendait-il à pouvoir faire avec. Mais pas moi. Nous nous étions dit au revoir et, après que Keri est retournée direction Seattle, je ne tardais pas à en faire autant.

« Salut, Izzy. Enchantée ! » Je regarde la petite personne qui me disait ça. Enfin, petite, pas vraiment plus que moi. Je lui souris. Ca fait du bien de voir que je ne suis pas la seule lilliputienne dans le groupe d'amis de Keri. L'idée de rejoindre la colocation n'est pas la mienne, mais c'est un moyen comme un autre de m'intégrer dans cette ville. Je n'en vois que les côtés positifs.
Je retrouvais rapidement du travail, malgré ma petite réputation de photographe reporter indomptable que je devais à ma désertion. À l'inverse de Keri, je ne fonçais pas vers mon grand amour, mon âme sœur ou peu importe pour le retrouver, n'ayant aucune envie de retourner à New York, ni la volonté d'affronter les reproches de ma chère petite maman qui m'en faisait déjà bien assez. J'étais née à Seattle, j'avais tenté de fuir cette ville à de nombreuses reprises et, finalement, Seattle était pour moi l'endroit de ma seconde chance, mon nouveau départ. Enfin, jusqu'à ce que Rhys ne finisse par débarquer, sa fiancée au bras, pour se marier dans la ville native de cette dernière et que je ne les croise à un coin de rue.


Dernière édition par Shyanne Jones le Mar 28 Avr - 13:40, édité 3 fois

Shyanne Jones
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12/04/2020

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Dim 12 Avr - 12:05

Bienvenue petite soeur I love you

Elyssa Jones
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Dim 12 Avr - 12:07

Merci grande sœur 💜

Shyanne Jones
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Message Sujet: Re: Shyanne Jones • we push and we pull like a magnet do Shyanne Jones • we push and we pull like a magnet do Empty
Dim 12 Avr - 16:04

Bienvenuuuuuuuuuuue a toi I love you

Alixya Wilson
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Mar 28 Avr - 20:42

Félicitations, tu es validé(e) !




Bravo, tu as réussi l'épreuve ultime, ta fiche est désormais validée et tu peux partir officiellement à l'aventure parmi nous. Tu peux d'ailleurs ouvrir ta fiche de lien, faire tes préliens, tes scénarios et aussi nous rejoindre sur discord si ce n'est pas déjà fait. Tu peux également ouvrir un rp libre. Je ne te retiens pas plus longtemps mais si jamais tu as des questions, les membres du staff seront ravis de t'aider.                                                                    

Cassandre Hauptman
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