Un panier a été déposer au pied de la porte de la maison du ranch de John Coleman, A l’intérieur se trouvait un bébé. Il y avait également une enveloppe avec une lettre à l’intérieur à son nom où elle indiquait que l’enfant est de lui et qu’elle n’en voulait pas. Ce bébé avec une petite couverture qui la couvrait, c’était moi. Je n’avais pas encore de prénom, ma mère n’avait pas eu la décence de m’en choisir un. De façon égoïste, elle avait fuit ses responsabilités et ne s’était jamais retourner. Mon père a fait le nécessaire pour me reconnaître après avoir fait un test pour être sûr que j’étais réellement sa fille. Et comme, la première fois qu’il m’a rencontrer c’était un soir de temps clair où on voyait parfaitement la lune, il m’a baptisé Luna. Puisqu’il était assez jeune et qu’il était un homme très occupé avec le ranch. Ma grand mère l’aidait à m’élever et cela ne l’a jamais vraiment déranger. Au contraire, elle avait toujours rêver d’avoir une fille et m’avoir comme petite fille l’a toujours rendu très heureuse.

Je n’avais peut être pas la présence de ma vraie mère mais je n’ai jamais manqué d’une fibre maternelle et une fois quand j’étais en âge de comprendre et que j’avais poser la question à mon père, il m’a simplement dit la vérité. Je lui ai dit alors que j’espérais que je ne souhaitais jamais la rencontrer. Mon père m’avait souris, j’étais très proche de mon paternel. Un jour ma grand mère finit par mourir d’une pneumonie, elle avait selon les médecins eu les poumons trop fragile à ce moment là et elle a succombé à cette maladie. C’était une période difficile pour moi, j’avais huit ans à cet époque et je pleurais beaucoup. Mon père ne me montrait pas son chagrin, il cherchait à se montrer fort pour moi pourtant, je le voyais dans ses yeux qu’il souffrait de la disparition de sa mère. Un soir, il m’a hurlé dessus, chose qu’il n’avait jamais fait avant alors j’étais plutôt choqué et dans mon coeur d’enfant, cela m’avait tout de même blesser. Je suis aller dans ma chambre en sanglot.

Et durant la nuit de ce fameux soir, je suis sorti en cachette dehors, je n’aurais peut être pas dû car par la suite, je me suis perdu en m’enfonçant dans la forêt, j’en voulais tellement à mon père à cet instant que je n’avais pas forcément réfléchi. Quand je me suis rendu compte que je ne retrouvais plus mon chemin, je commençais à avoir froid. J’avais de plus en plus de mal à me réchauffer. Il faut dire qu’on était au début de l’hiver et que les premières neiges allaient tomber sur le sol de Vancouver. J’ai fini par me mettre à pleurer me mettant en boule sur le sol. C’est là que j’ai remarqué deux grands yeux jaunes vifs me regardaient dans le noir. J’étais effrayer et à la fois intriguer. Enfin surtout effrayer, j’étais comme figé par la peur, n’osant faire aucun geste. C’est là que je fini par voir la créature s’approchait de moi. Je voulais reculer mais mes jambes ne me le permettait pas. Cette créature était une grande louve, elle était blanche avec quelques reflets argentées, j’ai pu les remarquer grâce à la lumière de la lune avec tout ce que mon père m’avait raconté sur les loups, je pensais que ma vie été terminé que j’allais mourir et laisser mon pauvre père tout seul. Mais au lieu de me dévorer, elle a fait un truc qui m’a totalement surpris, chamboulet et qui a changer ma vision des choses à tout jamais. Elle s’était allongé près de moi, elle ne m’a pas quitté une seule fois se collant bien contre moi. Je compris qu’elle me tenait chaud et j’avais oser poser ma tête sur son dos, j’avais caresser son pelage aussi blanc que la neige, aussi douce qu’un plaid. J’ai fini par pleurer à nouveau, ma grand mère me manquait et puis

Quand je me suis réveillé le lendemain. J’entendais les chiens aboyaient, mon père était probablement à ma recherche. j’ai regarder la louve qui a fini par partir au sens inverse des chiens qui arrivaient. Je restais assise et ça bien que la chaleur de la louve n’était plus là pour me réchauffer et j’avais de nouveau froid. Je me frottais les bras et je vis mon père arrivait, il s’est jeter sur moi en me serrant dans ses bras. Je l’ai senti partir en sanglot et me dire qu’il était désolé de m’avoir hurlé dessus. On est devenu encore plus proche. Il m’a entouré dans une couverture et m’a porté jusqu’au ranch. J’ai raconté plusieurs fois mon histoire avec la louve mais jamais personne m’a cru, on a même conseiller à mon père de me faire voir un psy alors du jour au lendemain, je n’osais plus en parler. Je ne disais plus rien gardant ce souvenir gravé dans mon coeur car je savais que je ne l’avais pas rêver. D’ailleurs souvent quand je le levais au milieu de la nuit, je regardais par la fenêtre et plusieurs fois, j’ai pu voir cette fameuse louve et à chaque fois, je venais lui mettre un morceau de viande dehors. C’était une façon pour moi de lui dire merci d’avoir veiller sur moi. Cela à durer presque deux ans jusqu’à qu’elle ne réapparaisse plus. J’étais triste mais je me disais qu’elle était reparti loin des hommes, chez elle dans la forêt.

En grandissant pourtant, elle reste gravé dans ma mémoire. tout en aidant mon père au ranch et allant à l’école, il m’arrivait d’accueillir des animaux blessés à la maison comme des oiseaux et des rongeurs. Une fois, j’ai même soigner un renard ce qui a rendu totalement dingue mon père. seulement il était bien content après quand il venait chasser les rats et souris dans la grange. Enfin, je savais qu’à partir du moment où j’ai rencontré la louve, je voulais aider les animaux sauvages. Cela était devenu une vocation et mon père était très fier de moi. JA côté de ça au lycée, j’étais une excellente élève, je ramenais toujours des bonnes notes et au ranch, je travaillais toujours aussi dur. Je m’occupais des chevaux, de leurs boxes. Mon père a fini par mourir aussi d’un cancer du côlon à seulement l’âge de 51 ans, il est parti bien trop tôt. Il m’a laissé son ranch et c’était difficile au début de le gérer toute seule et ça bien qu’un de ses vieux employés m’y aidait en voyant que par moment, je me sentais pas mal dépasser. Je n’avais que 24 ans et je sortais à peine de la FAC à ce moment là. J’avais fait des études comme assistante vétérinaire pendant 6 ans et j’ai pu obtenir mon diplôme. Cela me permet d’être plus efficace pour certaine blessure. C’est durant un stage dans une clinique d’ailleurs que j’ai fais la rencontré d’un vétérinaire avec qui je m’entendais plutôt bien. Il est venu à plusieurs reprise m’aider avec des animaux sauvages que j’accueil chez moi au ranch.

D’ailleurs en parlant de ça, j’ai pu aménager une partie que mon père n’avait jamais exploiter pour accueillir les animaux dans des meilleures conditions. Je continuais à faire l’élevage de quarter horse et j’ai ouvert une association pour m’aider à payer les frais médicaux des animaux que je soignais. Et puis un jour, on me ramène cinq louveteaux, ils étaient tous très affaibli. Ils avaient perdu leur mère et cela a été difficile de tenter de les sauver, au final un seul a survécu, celui ci, je fini par le nommé Whisper et je le prenais toujours dans la maison, je ne me voyais pas le laisser seul. Il allait jusqu’à dormir avec moi dans mon lit et elle me rappelait en grandissant tellement cette louve qui m’avait aidé dans le passé. Lui et moi, on devient très fusionnel. Je ne me voyais pas m’en séparer alors j’ai fais des pieds et des mains pour avoir un permi de posséder un tel animal. Cela fut une bataille longue et épuisante mais au final, il vit toujours avec moi avec mon cheval Amigo, il est l’être à qui je tiens le plus. Enfin ça c’est jusqu’à que je tombe enceinte, aujourd’hui cela fait 6 mois que j’attends cet enfant et son père n’a jamais rien voulu savoir quand je lui ai annoncé ma grossesses alors j’assumerais mon fils toute seule comme une grande. Aujourd’hui, je reste une femme épanouie bien que je suis assez solitaire par moment. Je n’ai pas beaucoup d’amis mais je sais au moins que le peu de personne que j’ai en ami, je peux compter sur eux. Et puis il y a toujours ce sexy vétérinaire qui passe souvent à la maison. Il dit que je dois me ménager et pas travailler trop à cause de ma grossesse. Non mais je suis enceinte pas malade, je peux encore m’occuper du ranch et de ses habitants. T’façon, je n’arrive pas à rester sans rien faire.